Quel sensationnel outil Lacan a créé ! En fondant son École en 1964, il a inventé un dispositif de travail propre à l’étude et à la recherche en psychanalyse.
Au-delà de l’étude solitaire des textes, au-delà des enseignements, des journées d’études, l’expérience du cartel est celle d’une mise au travail à plusieurs dans laquelle se croisent les lectures, les approches, les expériences cliniques, les butées, les questions. Un cartel peut être un formidable moyen de se mettre au travail en étant soutenu par les rencontres régulières et par la mise en commun.
C’est un petit groupe de travail de quatre personnes qui se choisissent et font appel à une plus une personne en charge de faire fonctionner ce groupe comme un cartel.
Il n’est pas nécessaire d’être membre de l’ECF ou de l’ACF pour faire partie d’un cartel.
Chacun, y compris la plus une personne que l’on nomme habituellement le plus-un, choisit un sujet de travail qui lui est propre. En outre, le cartel se choisit un titre.
Le cartel fonctionne pendant un an et peut prolonger son activité pour un an supplémentaire, pas plus.
Il revient au plus-un d’inscrire le cartel à l’annuaire des cartels de l’École de la Cause freudienne.
La mise au travail peut donner lieu à une contribution partagée au-delà du cartel lui-même. Le produit du travail en cartel, propre à chacun, peut être présenté sous la forme d’un exposé lors d’une soirée des cartels organisée par le délégué des cartels pour l’ACF en Massif central, par la participation à une rencontre intercartels, ou par une publication.
Pour les années 2022 et 2023, une soirée des cartels par trimestre de l’année universitaire se tiendra à Clermont-Ferrand. L’accent sera mis sur les produits de travail en cartel. À ces soirées, vos contributions à partir de vos sujets de travail y sont attendues et seront les bienvenues.
Renseignements : jf.cottes@orange.fr