LE RÊVE, ÇA PARLE, ÇA PENSE, ÇA MONTRE…

Partons du commencement : comme nous l’a appris J.-A. Miller avec les séminaires de Lacan, il convient de lire la fin avec le début.

Donc commençons pas L’interprétation du rêve de Freud, qui certes, a 120 ans, mais qui reste incontournable. La traduction de Jean-Pierre Lefebvre est parue en 2010 au Seuil, 7 ans après celle des Œuvres Complètes aux Presses Universitaires de France. Elle se distingue de ne pas faire l’impasse sur les apports de Lacan. Par ailleurs, les Œuvres Complètes nous permettent de lire depuis 2006 la correspondance complète de Freud à Fliess. Cette publication apporte bien des précisions quant aux conditions de rédaction et de publication de l’ouvrage.

1 – Rupture

Je reviens à L’interprétation du rêve parce qu’elle constitue une rupture toujours active, toujours d’actualité, avec les prolongements que Lacan lui a donnés. Cette rupture est lisible chez Freud à plusieurs niveaux :

1°) Rupture par rapport à « L’esquisse pour une psychologie scientifique » comme le souligne Lacan dans Le Séminaire II. Freud abandonne un modèle mécanique du fonctionnement de l’appareil psychique référé au système nerveux pour un modèle logique[1], dit-il.

En effet, si Freud avait bien repéré que le symptôme était pétri des mots de la langue dans ses Études sur l’hystérie, il proposait néanmoins dans « L’esquisse » un schéma de leurs modes de liaison et de substitution inspiré des connexions neuroniques avec le cas d’Emma[2]. Ce schéma disparaît en 1900.

2°) Rupture par rapport à son propre intérêt pour le rêve. Il le dit à plusieurs reprises, dans L’interprétation du rêve[3], ou dans son histoire du mouvement psychanalytique : son intérêt était porté sur les symptômes et leur interprétation. C’était ça qui le tenait en éveil. « Mon appétit de savoir ne s’était pas dirigé d’emblée vers l’intelligence des rêves. Autant que je sache, nulle influence n’a orienté mon intérêt ni ne m’a gratifié d’espérances fécondes ». Pour éveiller son appétit de savoir dans cette direction, il lui faudra abandonner l’hypnose au profit de l’association libre. Il découvrira une similitude de construction entre rêve et symptôme. Ainsi, « l’interprétation du rêve devint pour moi un réconfort et un point d’appui ». Elle lui permet de valider sa méthode de traitement, alors que « des adversaires de la psychanalyse évitaient par principe de s’avancer sur ce terrain »[4].

3°) Rupture par rapport à ses confrères et au-delà, car la parution de cet ouvrage tombe dans un silence assourdissant, bien que les conférences qui la précédaient aient rencontré un excellent accueil[5]. Cette absence d’écho motive ce qu’il écrit 6 mois plus tard, pas sans ironie, à Fliess le 12 juin 1900 : « Crois-tu vraiment qu’il y aura sur cette maison une plaque en marbre… ? ». Ce qui se réalisera tout de même… le 6 mai 1977[6].

Qu’est-ce qui était tellement irrecevable à l’époque ? Est-ce que ça l’est moins aujourd’hui ? En quoi cela a « touché au sommeil du monde »[7] ? Il me semble que l’irrecevable est présent dès le début du 2ème chapitre de L’interprétation du rêve où Freud énonce les points qui vont constituer la base de sa théorie du rêve :

– Le rêve est un acte psychique. Après avoir recensé sur une centainede pages tout ce que la littérature scientifique a pu produire sur la question, il affirme que pour ces théories scientifiques « le rêve n’est absolument pas un acte psychique, mais un processus somatique se manifestant à même l’appareil psychique par des signes. »[8] Quant au profane pour qui le rêve a un sens énigmatique certes, mais un sens, il y répond par une interprétation symbolique, selon un code donné d’avance.[9] Décider que le rêve ne relève ni d’un processus somatique ni de quelque forme d’oniromancie que ce soit, qu’il est un acte psychique, c’est ce qui le rend « susceptible d’être interprété ». Si c’est un acte et pas un phénomène somatique ou inspiré des dieux, il est animé d’une intention. Laquelle ? Plus tard, il dira qu’« il va de soi que l’on doit se tenir pour responsable des pulsions malignes de ses rêves »[10]. C’est donc une décision éthique que de faire du rêve un acte psychique à partir de quoi pouvoir l’interpréter.

– Le rêve relève d’un processus de pensée qui n’est pas de réflexion, mais de son envers, d’un « relâchement d’une certaine intervention délibérée », à l’instar de la méthode de l’association libre pour saisir des « représentations non-voulues » afin de les transformer en « représentations voulues ». Mais cette opération dépend du bon vouloir du rêveur, car « certaines personnes semblent avoir du mal à régler leur attention comme on l’exige ici.»[11]   

– L’interprétation ne s’effectue pas selon des symboles avec prise « en masse » du rêve, mais « en détails » afin de suivre les chaînes associatives qui s’attachent à chaque détail. Et il donne pour modèle d’analyse de rêve, son fameux rêve de l’injection faite à Irma qu’il développe sur pas moins de 17 pages.

2 – Désir

Une fois l’interprétation de ce rêve achevée, il conclut : « son contenu est donc une satisfaction de désir, son motif est un désir »[12], à savoir que « ce n’est pas [sa] faute si le mal d’Irma persiste » et il ne mérite pas le reproche entendu la veille dans la voix de son ami Otto.

Il développe comment le rêve est à lire, à déchiffrer, comme rébus ou hiéroglyphe. Il s’agit alors, pour l’interpréter, d’en restituer la grammaire, la logique et la rhétorique, sans oublier les jeux de consonance de la langue, pour saisir les pensées non-voulues qui sont à l’œuvre. Ces pensées sont autant de signifiants refoulés, « mouvements désirants […] indestructibles et non réfrénables » qui constituent le « trésor amnésique infantile, soustrait dès le départ au PCs »[13]. Il en fait « le noyau de notre être »[14], au-delà du PCs. Il nous est donc radicalement étranger. En conséquence, le désir inconscient que portent ces signifiants n’est pas saisissable en tant que tel : « Le système [psychique] ne peut rien faire d’autre que désirer quelque chose »[15], dit Freud, laissant en suspens quel désir est à l’œuvre.

Dans Le Séminaire II, Lacan souligne que nulle part dans L’interprétation du rêve, on « aboutisse à la formulation d’un désir ». Il qualifie ce désir de « désir de rien » – à entendre non pas comme le rien objet de la pulsion, mais comme désir vide : « le désir n’est jamais là, en fin de compte dévoilé […]. Ce qui est intéressant, ce sont les étapes de l’élaboration du rêve, car « c’est là que se révèle ce que nous cherchons, dans l’interprétation du rêve, cet x, qui en fin de compte est désir de rien »[16] car « ce qui vient par le symbole à l’existence n’est pas encore, et ne peut donc d’aucune façon être nommé »[17]. On est confronté à quelque chose d’innommable qui cherche à se faire reconnaître.

Pour Lacan en ce début de son enseignement, l’élaboration du rêve imaginarise le symbole (iS). Le rêve imaginarise le signifiant. Ce sont les « pensées transformées en images »[18] de Freud. L’interprétation va dans le sens inverse, elle vise à symboliser l’image (sI)[19] : « il y a deux opérations : faire le rêve, et l’interpréter. Interpréter, c’est une opération dans laquelle nous intervenons. Mais n’oubliez pas que dans la plupart des cas, nous intervenons aussi dans la première », à l’intérieur du rêve, « comme nous sommes déjà, à titre d’analyste, dans la vie du sujet »[20]. Nous y sommes au titre du transfert et c’est entre ces 2 opérations (iS/sI) et comme participant des 2 que l’intervention du psychanalyste se situe à la fois dans le rêve et au dehors. Plus tard, Lacan précisera une telle position d’« extimité », « conjoignant l’intime à la radicale extériorité »[21]. L’interprétation doit toucher à l’inconscient pour faire apparaître la dimension du désir dans le symbolique, comme x, qui ne peut être nommé en tant que tel, mais qui cherche à être reconnu. Il ne s’agit bien sûr plus, comme Freud le proposait, d’intervenir par ajout d’articulation pour rendre l’absurde sensé. Pour Lacan, ce sera la coupure pour faire apparaître l’x du désir, son énigme – « che vuoi ? »

3 – Faille

Une dizaine d’années plus tard – Le Séminaire XI – il maintient que quelque chose cherche à se réaliser, à se satisfaire, en précisant que ça se manifeste dans l’achoppement, la fêlure, le hors-sens. « C’est ainsi d’abord que l’exploration freudienne rencontre ce qui se passe dans l’inconscient »[22]. Ce qui se passe dans l’inconscient, c’est que « ça parle », et pas autrement qu’au niveau conscient « qui perd ainsi son privilège »[23]. Et « ça pense »[24] tout aussi logiquement que le cogito cartésien que du même coup il interroge. Et « ça montre »[25] de façon aussi éclatante que les couleurs du papillon du rêve de Tchouang Tseu – à moins que Tchouang Tseu ne soit dans le rêve du papillon dont les ocelles le regardent – convoquant cet objet de la pulsion qu’est le regard, objet pulsionnel élidé dans la vie consciente mais qui concentre une part de jouissance. Dans chaque cas, ça présentifie la dimension pulsionnelle qui anime le rêve.

ésormais, nous sommes au-delà d’une lecture symbolique. C’est le pas que fait Lacan à partir de sa position de « réfugié » à l’École Normale Supérieure pour cause d’excommunication : ce n’est pas « un jeu métaphorique »[26], dit-il. Il s’agit de traiter du réel. En conséquence, son abord du rêve n’est plus à partir de l’x du désir mais de sa limite, de « ce que Freud appelle le nombril – nombril des rêves »[27]. Ce « nombril » est aussi le choix de traduction de J.-P. Lefebvre, donnant aux termes freudiens leur ancrage dans la chair plutôt que dans le symbolique. Ainsi de « désir » plutôt que « souhait » ou « vœu », et de « satisfaction » plutôt que « réalisation » ou « accomplissement » choisis par les traducteurs des Œuvres Complètes.

Donc : « nombril » plutôt que « ombilic » qui, lui, sonne davantage comme métaphore. Pour Lacan, ce nombril est d’ailleurs à entendre tout à fait comme le « nombril anatomique », cicatrice et lieu de la faille, de la béance, de la cause. Point de réel que l’on ne touche pas sans provoquer de violentes réactions : « Croyez bien que moi-même je ne la rouvre jamais [la faille] qu’avec précaution »[28], dit-il. Faille qu’il illustre comme grouillant de larves, ce qui n’est pas sans résonner avec le vrombissement de l’essaim qui viendra 10 ans plus tard[29].

Voilà qui donne une autre orientation quant au sens que porte le rêve : il n’est plus tant symbolique qu’ancré dans le corps par ses orifices. Sens pulsionnel d’ailleurs présent dans le texte freudien (« mouvements désirants irréfrénables »). Pouvons-nous avancer qu’un puls-sens prépare le terrain au jouis-sens à venir ? En conséquence, si l’interprétation vise le sens, ce sera désormais sur le mode de sa réduction via un écornement de l’objet a qui concentre une part de jouissance, obturant la faille, la nasse, et qui ferme le nombril. Il s’agit de dégager « un cœur […] de non-sense » afin de « faire surgir des éléments signifiants irréductibles […] faits de non-sens »[30] – des S1. Dans ce mouvement de Lacan, le désir du rêveur cède le pas devant le désir du psychanalyste. Il l’affirme : « (…) c’est le désir du psychanalyste qui au dernier terme opère dans la psychanalyse »[31]. Le désir de l’analyste s’orientant du réel, le psychanalyste se repère à ce qui troue le sens.

Chez Freud, ce « nombril » apparaît très vite, dès l’analyse du rêve de l’injection faite à Irma, en note : « tout rêve comporte au moins un endroit où il est insondable, une espèce de nombril qui le met en connexion avec ce qui n’est pas identifié »[32]. Il y revient dans le chapitre VII : « à cet endroit commence une pelote de pensées du rêve qu’on n’arrive pas à démêler mais qui n’a pas non plus fourni de plus amples contributions au contenu onirique [n’appartiennent donc pas aux pensées latentes]. Ce nœud est alors le nombril du rêve, l’endroit où il est posé sur le non-connu. Les pensées du rêve auxquelles on accède lors de l’interprétation doivent de manière tout à fait générale rester sans achèvement[33] et déboucher de toute part dans le réseau enchevêtré de notre univers mental. On voit alors […] s’élever le désir à l’œuvre dans le rêve comme le champignon surgissant de son mycélium »[34].

Freud découvre donc une double dimension du rêve. Lacan donnera toute sa valeur à l’une et à l’autre : d’une part celle des « pensées non-voulues » du désir et de sa satisfaction, d’autre part celle de ce qui les produit, qui imprègne notre univers mental et qui ne seraient saisissables qu’au point de butée des associations signifiantes (au fond du gouffre de la bouche ouverte de Méduse[35]) si cet enchevêtrement, cette pelote, ne faisait justement pas limite à l’interprétation comme restitution de sens. C’est le point de non-sens d’où s’originent les ça parle – ça pense – ça montre : au-delà du registre du désir et du symbolique, il y a celui de la jouissance et du réel. La question n’est plus tant de ce que veut dire le rêve que de ce que « à dire, ça veut »[36]. D’où l’exigence posée dans Le Séminaire XVI, D’un Autre à l’autre : « Savoir que le rêve est possible, cela est à savoir ». « Ce qui nous importe, ajoute-t-il, c’est où est la faille de ce qui se dit ? »[37]. C’est de la faille qu’est issu le rêve et elle se répercute dans le dire du rêve en tant qu’elle ex-siste à ce qui se dit.

4 – Point-nœud et trou

« Qu’on dise reste oublié derrière ce qui se dit dans ce qui s’entend »[38].               Lacan rapporte le « Qu’on dise » à l’ex-sistence de faire signe du réel, derrière l’énonciation[39] (ce qui se dit dans ce qui s’entend). C’est à ce niveau que se saisit l’inconscient qui habite lalangue avec les équivoques qui la constituent : « Une langue entre autres n’est rien de plus que l’intégrale des équivoques que son histoire y a laissées persister »[40] autour du réel du pas-de-rapport-sexuel. L’interprétation se fonde sur « ces équivoques dont s’inscrit l’à-côté[41] d’une énonciation, se concentrent de trois points-nœuds »[42]. En amont, il définissait par la topologie le point-nœud comme « le tour dont se fait le trou »[43]. Ce qui n’est pas sans évoquer le tour de la pulsion que permet le maniement du signifiant dans le transfert. À ce titre, le symbolique fait trou. Mais il ajoute qu’un seul tour ne suffit pas à faire point-nœud, car il reste trop empreint d’imaginaire. Il faut un double tour, une « double boucle »[44] pour constituer un point-nœud. Ce qui est amusant, c’est qu’en broderie aussi, il faut que le fil fasse 2 tours autour de l’aiguille pour faire un point-nœud. Bref, homophonie, grammaire et logique sont les 3 points-nœuds que Lacan distingue alors pour l’interprétation.

Quand il répond à la question de Marcel Ritter en 1975, il développe le rapport entre le trou et le nœud : ce qui se désigne comme trou reste à jamais fermé dans l’inconscient[45]. C’est un trou, dit-il, et la limite de l’analyse, un réel « de pur fait »[46]. Comme le nombril, il est la marque d’être né d’une mère et d’une langue particulières. « Cela se résume à une cicatrice à un endroit du corps qui fait nœud »[47]. C’est le point où le corps et lalangue sont noués, cousus ensemble. Cependant, dans l’expérience de la cure, le point de butée de l’analyse et de l’interprétation ne relève plus du fait mais de l’impossible.

Qu’est-ce qui va alors répondre à cet impossible côté analyste, côté interprétation ? Qu’est-ce qui va faire coupure dans le tissu du bavardage analysant[48] ? Une nouvelle conception du signifiant, telle qu’il tienne les 2 bords du sens et du trou, de la langue et du corps est nécessaire. Lacan fait référence à la poésie, à condition qu’elle aille au-delà des métaphore et métonymie. Elles « n’ont de portée pour l’interprétation, dit-il, qu’en tant qu’elles sont capables de faire fonction d’autre chose, par quoi s’unissent étroitement le son et le sens »[49]. Il prend alors exemple de la poésie chinoise qui, bien que rigoureusement écrite, était dite chantonnée, modulée, comme François Cheng lui en a fait démonstration.

5 – Y a pas / Y a –

Avec le nœud corps/langue, Lacan distingue un réel de fait et un réel comme impossible. Je me risque à avancer une proposition de lecture.

Le premier (de fait) est celui auquel est confronté tout parlêtre. Il n’est pas repérable seulement du discours analytique, mais c’est lui qui permet d’en déployer tous les tenants et aboutissants. Lacan le définit comme « pas-de-rapport-sexuel » là où Freud dévoilait le complexe de castration au cœur de l’Œdipe du névrosé. Le second (impossible) est celui où conduit la cure de parole, au point où le parlêtre cède le pas à l’ex-sistence.

Cette distinction est aussi sensible très tôt chez les trumains[50] dès lors qu’ils se mettent à en user, de la parole. Je pense à ces jeunes enfants qui ont affaire à des monstres qui surgissent du placard ou de derrière les rideaux dès que leur vigilance baisse dans l’obscurité et qui vont chercher refuge dans le lit de parents qui n’en peuvent mais… La dimension œdipienne est alors tout à fait présente avec son il n’y a pas à la clé, mais les monstres viennent d’ailleurs. La maison œdipienne reste un havre où s’endormir aussitôt atteint le refuge parental, le plus souvent malgré leurs protestations. C’est que, d’emblée, lalangue porte d’un côté « il n’y a pas » qui laisse ouverte la voie du sens, et de l’autre « il y a », hors sens, avec ce qui grouille au fond de la faille. Il n’y a pas le rapport sexuel, et il y a la jouissance, la puissance de libido qui ne cesse pas comme le soulignait Freud. Le rêve s’avère la via regia[51] des trumains pour traiter l’un et l’autre.

Références

Références
1 Lacan J., Le Séminaire II, Le moi dans la théorie de Freud et dans la technique de la psychanalyse, Seuil, p. 146
2 Freud S. La naissance de la psychanalyse, PUF, p. 365
3 Freud S., L’interprétation du rêve, Seuil, p. 138
4 Freud S., Sur l’histoire du mouvement psychanalytique, Gallimard, p. 35-37
5 Freud S., Lettres à Wilhelm Fliess 1877-1904. Édition complète, PUF, 2006, Lettre du 4 janvier 1898
6 Ibid., note p. 527
7 Freud S., Sur l’histoire du mouvement psychanalytique, Gallimard, p. 38
8 Freud S., L’interprétation du rêve, Seuil, p. 133
9 Ibid., p. 134
10 Freud S., « Quelques additifs à l’ensemble de l’interprétation du rêve », Résultats, idées, problèmes, TII, PUF, p. 146
11 Freud S., L’interprétation du rêve, Seuil, p. 140
12 Ibid., note p. 157
13 Ibid., p. 647
14 Ibid., p. 646
15 Ibid., p. 644
16 Lacan J., Le Séminaire II, p. 246
17 Ibid., p. 247
18 Freud S., L’interprétation du rêve, Seuil, p. 587
19 Lacan J., Le Séminaire II, p. 184
20 Ibid., p. 183
21 Lacan J., Le Séminaire XVI, D’un Autre à l’autre, p. 249
22 Lacan J., Le Séminaire XI, Les quatre concepts fondamentaux de la psychanalyse, p. 27
23 Ibid., p. 27
24 Ibid., p. 37
25 Ibid., p. 72
26 Ibid., p. 8-9
27 Ibid., p. 26
28 Ibid., p. 26
29 Lacan J., Le Séminaire XX, Encore, Seuil, p. 130 : « il s’agit de savoir si […] se lève un S1, un essaim signifiant, un essaim bourdonnant ».
30 Lacan J., Le Séminaire XI, Les concepts fondamentaux de la psychanalyse, Seuil, p. 226
31 Lacan J., Écrits, « Du Trieb de Freud et du désir de l’analyste », Seuil, p. 854
32 Freud S., L’interprétation du rêve, note 1, Seuil, p. 149
33 Souligné par nous.
34 Freud S., Op. cit., chap. VII, Sur la psychologie des processus oniriques, p. 568
35 Lacan J., Le Séminaire II, p. 196
36 Lacan J., Le Séminaire XVII, D’un Autre à l’autre, p. 198-199
37 Ibid., p. 199
38 Lacan J., « L’étourdit », Autres écrits, Seuil, p. 449
39 Ibid. p. 472 : « Le ‘‘signifié’’ du dire n’est […] rien qu’ex-sistence au dit […]. Soit : que ce n’est pas le sujet, lequel est effet de dit ».
40 Ibid., p. 490
41 Souligné par nous.
42 Ibid., p. 491
43 Ibid., p. 485
44 Ibid., p. 491
45 La Cause du désir n° 102, p. 41
46 Ibid., p. 36
47 Ibid., p. 37
48 Miller J.-A, « Les trumains », site du Congrès, « Le tout dernier Lacan », 2 mai 2007
49 Lacan J., « L’insu que sait de l’une bévue s’aile à mourre », Ornicar ? n° 17/18, p. 16.
50 Miller J.-A, Ibid.
51 Freud S., L’interprétation du rêve, Op. cit., p. 651 : « L’interprétation des rêves est la via regia qui mène à la connaissance de l’inconscient dans la vie psychique ».

Michèle Astier

Psychanalyste, membre de l’ECF.