Édito de la déléguée régionale – n°49
Désillusion sociale et désillusion subjective, des faits que l’on rencontre au quotidien dans la clinique. À ces désillusions vient répondre le champ exponentiel des pratiques du « bien-être », bras armé des neurosciences.
Dans le numéro 131 de la revue Quarto « Ravages du bien-être », Philippe De Georges souligne comment les personnes qui s’adressent aux psys admettent « de moins en moins que leur subjectivité soit interrogée, que leur manière d’être puissent être problématisées, historisées [1]», précisant qu’il n’y a « plus de dialectisation mais une autonomie de l’affirmation de soi [2]» – et j’ajouterai dans un souci de soi. Continuez la lecture...