Ce nouveau numéro du Courrier paraît dans ce temps de la rentrée, temps de reprise après la coupure estivale.
Mais pour la psychanalyse, le temps n’est pas qu’une donnée subjective mesurable, il est expérience temporelle réelle. Il ne cesse de faire symptôme pour le sujet, toujours aux prises avec son inconscient et son désir.
Le temps se présente sous différentes modalités dans la cure elle-même et « la séance analytique est une manœuvre essentielle avec le temps [1]».
Ceci n’est pas sans lien avec le thème des 53e Journées de l’École de la Cause freudienne « Interpréter, scander, ponctuer, couper » qui auront lieu les 18 et 19 novembre 2023 à Paris et en visioconférence.
Ces Journées sont précédées, dans l’ACF en MC, par un travail de préparation et notamment par une journée clinique le 23 septembre, à Clermont-Ferrand, journée de travail à laquelle vous êtes conviés à participer et dont vous pourrez lire la présentation dans ce Courrier.
Vous trouverez aussi dans ce formidable numéro des échos d’évènements qui se sont déroulés dans les différentes localisations au printemps et les annonces d’évènements à venir.
Je vous invite à découvrir les nouveautés qui se préparent comme la mise en place de soirées d’étude animées par Jean-Robert Rabanel, ayant pour objet la lecture du Séminaire, livre XIV, La logique du fantasme ; la venue de Laura Sokolowsky, directrice d’édition de la revue La Cause du désir ; et d’autres nouveautés.
Le séminaire d’étude vers le XIVe congrès de l’Association mondiale de psychanalyse (AMP) « Tout le monde est fou » se poursuit ce trimestre lors de trois prochaines séances.
Je remercie l’équipe du Courrier pour son travail de préparation des textes avec les auteurs et celui, impeccable, d’édition et de conception graphique qui a su transmettre le désir à l’œuvre dans notre communauté de travail.
Références
1 | Miller J.-A., « Introduction à l’érotique du temps », La Cause freudienne, no 56, mars 2004, p. 71. |
---|