« Je suis ce que je dis ». Voilà un titre qui, sans le sous-titre qui l’accompagne, nous ferait rêver à des lendemains qui chantent pour le sujet parlant. Mais, un sous-titre, il y en a un : « Dénis contemporains de l’inconscient ». Alors là, tout change. « Je suis ce que je dis » pourrait, à suivre ce sous-titre, être une formule contemporaine pour reléguer l’inconscient aux oubliettes. Out les lapsus, out les rêves et autres actes manqués, puisqu’on le dit : « Je suis ce que je dis » ! Fin de la discussion.
Faisons le pari que les prochaines Journées de l’École de la Cause freudienne prouveront le contraire. Les simultanées cliniques et les plénières au cours desquelles des analystes et des personnalités hors du champ de la psychanalyse déplieront ce dico contemporain, isolé par Jacques-Alain Miller, et témoigneront que le Moi n’est toujours pas maître en sa demeure et ne le sera pas tant que l’être parlant parlera.
En attendant ces 52e Journées, l’ACF en MC s’engage dans leurs préparations :
Le 27 juin 2022, elle a invité Yves-Claude Stavy [1]. Il a déplié de manière rigoureuse et précise le titre de son intervention : « Dire, dit et… qu’on dise ». Un cycle de deux soirées cliniques est également organisé à Clermont-Ferrand, à partir du titre « Le sujet contemporain, son discours, dans l’institution » permettant d’articuler le thème des Journées à celui du travail en institution. Une première soirée a eu lieu le 10 octobre, nous sommes impatients de participer au second rendez-vous, le 7 novembre.
Dans chaque localité, des dispositifs de recherche et d’étude sont proposés aux professionnels et à un large public dans la cité, pour déplier avec sérieux et joie : « Je suis ce que je dis. Dénis contemporains de l’inconscient ».
Rendez-vous sur vos ordinateur, smartphone et autre tablette les 19 et 20 novembre pour les J52 de l’École de la Cause freudienne.
Références
| 1 | Psychanalyste membre de l’ECF et de l’AMP (AME). |
|---|
