GÉNÉRALISATION DE LA JOUISSANCE FÉMININE À L’ÊTRE PARLANT

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Le travail dans un cartel intitulé L’énigme du féminin m’a permis d’étudier l’article de J.-A. Miller « La jouissance féminine, n’est-elle pas la jouissance comme telle ? [1]» en lien avec son cours « L’orientation lacanienne. L’Un tout seul [2]». 

II m’a semblé tout naturel de le reprendre dans le cadre du Séminaire d’Étude orienté par le thème du prochain Congrès de l’AMP : La femme n’existe pas.

Une question a émergé pour moi : Qu’est-ce qui va changer avec le régime de la jouissance féminine généralisée à l’être parlant ? 

Je vous propose de la déplier, en essayant de préciser en préambule ce qu’est la jouissance féminine.

La jouissance féminine

Elle s’inscrit dans une logique, celle du pas-tout, se substituant alors à la logique Œdipienne du « pour tout x », qui elle, part d’une interdiction et établit un rapport entre désir et castration.

Cette jouissance Autre est considérée par J.-A. Miller comme n’étant « pas dicible et désignable ». Si une part de la jouissance de la femme obéit au régime de la castration, une autre en échappe, et est hors signifiant. Elle est « en dehors de la machinerie de l’Œdipe. C’est la jouissance réduite à l’événement de corps [3]».

Ce   qui se lit : pas tout x phi de x, tel que l’écrit Lacan dans le Séminaire Encore [4], nous oriente vers une jouissance qui s’éprouve, Lacan la qualifie de « supplémentaire ».

Dominique Holvoet précise qu’elle s’inscrit dans le registre dune existence, et non pas dans le régime de la signification [5].

Lacan en fera le régime de la jouissance comme telle, généralisée à l’être parlant, dès le Séminaire Le sinthome [6]. C’est bien à partir de la considération de cette jouissance féminine que la question du réel qui était au travail pour lui, devient déterminante.

Dans son enseignement, cela implique des changements que je vous propose de considérer.

Les changements opérés :

Considération de la parole comme jouissance et de l’Autre comme corps.

Comme le rappelle J.-A. Miller dans le sixième paradigme de la jouissance, intitulé « le non-rapport [7]», à partir du Séminaire Encore [8], Lacan va mettre en avant « le concept de la parole comme jouissance ». Un passage du désir de l’Autre à la Jouissance Une s’opère, la jouissance Une étant considérée comme la jouissance sans l’Autre.

Cette jouissance, signale J.-A. Miller, c’est : « celle d’un corps qui se jouit, […], la jouissance est un événement de corps [9]». Il rajoute un peu plus tard : « le corps apparaît […] comme l’Autre du signifiant [10]». Et c’est ce que Lacan laissait déjà entendre quand il disait : « l’Autre du signifiant, c’est l’Autre du corps et de sa jouissance [11]».

Lacan à partir de ces nouvelles considérations orientées par le non-rapport et la disjonction, « invite la pratique analytique à se centrer sur la jouissance comme événement de corps, échappant à la dialectique interdiction/permission [12]».

Considération des effets de la parole sur le corps  

L’évènement de corps 

C’« est l’objet d’une fixation [13]» dit J.-A. Miller. « Cette jouissance du corps, n’est pas simplement celle d’un corps dans la mesure où il jouit, mais d’un corps dans la mesure où il se jouit lui-même [14]».

Pour Éric Laurent, il se situe « avant toute prise de conscience d’un événement, en lien avec le hors-sens [15]». Lacan dans son Séminaire Encore dit qu’il est lié « au mystère du corps parlant [16]». « Le corps parlant, c’est le corps parlant du point d’où il échappe au sens et qui pourtant est le traumatisme du système du langage sur lui [17]». Cest un savoir déjà là, rajoute Lacan, ayant « des effets qui sont des affects [18]», en lien à « l’inconscient [qui] est un savoir, un savoir-faire avec lalangue [19]».

Lalangue

C’est un concept que Lacan a développé dans ses Conférences à Sainte-Anne en 1971 [20], qui considèrent le soubassement du langage, ce bouillon de la matière sonore.

Dans sa Conférence à Genève sur le symptôme [21], il parle de « motérialisme » qualifiant ainsi la matérialité sonore des mots, matière même de l’inconscient ayant des effets d’équivoque. Lalangue n’entraine pas la communication avec l’Autre. Le hors-sens peut alors émerger à partir d’éléments condensateurs de jouissance, se répercutant sur le corps. On est du côté de « la corporisation », soit un mouvement inverse à « la signifiantisation ». C’est ce que nous dit Nassia Linardou-Blanchet, avec « la corporisation, […] cest le signifiant qui entre dans le corps, qui sincorpore [22]».

L’inconscient réel

Lacan dans son tout dernier enseignement considère les effets traumatiques du langage, effets de jouissance sur le corps. Pour Hélène Bonnaud, cela nécessite un repérage de cette « « parole vide » [qui] n’est pas un vouloir dire, [et] elle ne s’adresse pas à l’Autre [23]». Cet inconscient réel s’écrit en séance selon elle.

Le parlêtre

Ce néologisme, vient remplacer le mot Freudien « d’inconscient ». Il va concerner cet inconscient réel en lien avec la jouissance, le langage, et le corps. « Le corps en tant qu’il se jouit [24]» permet de cerner le réel de la pulsion. Dès lors, l’ordre symbolique est subordonné à la question du réel.

Considération du signifiant, de la lettre

Dominique Holvoet nous dit « le signifiant nest plus simple production, effectuation du signifié, mais il est de l’ordre de la lettre comme matière […] le signifiant comme matière, [devient] […] lettre en souffrance prise dans les embrouilles du sens [25]». À partir de là, on comprend bien que la pratique analytique soit basée sur le signifiant Un tout seul.

Nouvelles perspectives cliniques

Le sinthome et la lettre

Avec le tout dernier enseignement de Lacan, nous avons à prendre en considération le sinthome, « le sinthome c’est le réel et sa répétition [26]». Il nous oriente vers « une certaine suprématie de l’inerte, avec laquelle Lacan essaye de réconcilier le psychanalyste [27]», nous indique J.-A. Miller. L’inerte étant assimilable au réel.

Le sinthome, cet irréductible du symptôme qui permet de nouer les trois ronds RSI entre eux, est « de nature à nous décoller de la perspective clinique [28]», nous dit J.-A. Miller. Cela veut dire qu’elle vise effectivement à ne pas enfermer le sujet dans une classe, mais plutôt à considérer les effets de jouissance chez lui, «il y a dans les dessous quelque chose qui travaille et qui tourne et qui est le sinthome [29]» et engage une satisfaction et non plus une signification.                      

Cette clinique continuiste, dont nous a parlé Hervé Damase [30] implique de prendre en considération cette « jouissance opaque d’exclure le sens [31]». Elle rend compte de laffect comme effet de jouissance provoqué par le signifiant sur le corps. « C’est avec le maniement de la lettre et le sevrage du sens qu’il y a chance de toucher à cette percussion pure du corps par le signifiant [32]», nous relate Philippe Stasse.

Jouissance et réel                                                                                                                                        

L’engagement dans la procédure de la passe pourra opérer un moment de « bascule, dénouant le fantasme, et ouvrant ainsi une fenêtre sur le réel.  Ce moment de bascule décolle « le sujet de sa fenêtre sur le réel[un réel persiste] … engrené sur la chaîne du sinthome[33]» nous dit J.-A. Miller. Il concerne l’être de jouissance du sujet. « Cette jouissance répétitive est hors savoir, elle n’est qu’auto jouissance du corps par le biais du S1 sans S2. Et ce qui fait fonction de S2, […], ce qui fait fonction d’Autre de ce S1 c’est le corps lui-même [34]», nous dit J.-A. Miller. Le réel deviendra alors le ressort du symbolique, avec en son cœur la mise en jeu de la pulsion. Soit le réel et ce qui se jouit.

Ce travail m’aura permis de voir qu’avec la perspective du régime de la jouissance féminine généralisée à l’être parlant, un renversement radical est de mise. Il modifie la conception du sujet, et de l’acte analytique. Une nouvelle logique mettant de côté les registres du langage, du désir et du fantasme voit le jour, qui implique la mise en jeu de la jouissance, du corps et de la pulsion, en prenant la mesure des effets de jouissance de lalangue sur le corps. Un passage du symptôme au sinthome s’opère. La question de l’être du sujet est remplacée par une zone de réel, hors sens, hors langage, ou la lettre est aux commandes. La visée de la cure sera alors de « manier la lettre afin d’en tarir le sens [35]», nous dit Monique Kusnierek.

Cela rejoint « l’idée [énoncée par J.-A. Miller] que l’on puisse opérer avec le réel, que le réel puisse être un moyen de l’opération analytique [36]».

Discussion

Valentine Dechambre : Merci à vous pour ce travail. Un travail pour le Séminaire d’Étude, qui est donc un produit de cartel, une véritable étude, nourrie de lectures, de références. Ce travail nécessiterait une lecture, parce que c’est vraiment très articulé. Et ce que vous prenez dans l’écriture, ce n’est vraiment pas facile, ce sont tous ces concepts qui arrivent dans le dernier enseignement de Lacan, et qui viennent faire, non pas la révolution pour reprendre une expression apportée par Giuseppe, mais qui constituent un moment de bascule dans l’enseignement de Lacan.

Vous avez donc articulé le thème du Séminaire d’Étude à celui du parlêtre, vous avez fait cet effort-là, à partir, essentiellement, du cours de J.-A. Miller « L’Être et l’Un ».

Monique Hermant : « L’un tout seul », comme il a renommé ce cours dans un deuxième temps.

Valentine Dechambre : Je n’ai pas relu ce cours pour ce soir, mais il ne me semble pas si évident qu’il se réfère à cette dimension de « La femme n’existe pas ». Son accroche c’est plutôt la référence à l’Existence. Donc c’est vous qui faites cette articulation pour le Séminaire d’Étude.

Monique Hermant : Voilà c’est ça.

Jean-Robert Rabanel : Ce que je souhaitais souligner, c’est que si J.-A. Miller soutient l’extension du régime de la jouissance généralisée à l’être parlant, l’au-delà de l’Œdipe, c’est pour tout sujet. C’est un pas de plus que « La femme n’existe pas », il me semble.

Monique Hermant : C’est ça, tout à fait.

Jean-Robert Rabanel : Ce n’est sûrement pas sans ce pas-là, mais c’en est un autre. Et on voit bien qu’il y a tout un système de généralisation qui s’entend à partir du dernier enseignement de Lacan ; tout le monde est fou, tout le monde est schizophrène, tout le monde est PPS, tout le monde etc… La généralisation de la jouissance, c’est à ce titre-là.

De la même manière qu’il y avait eu la généralisation de la forclusion ; là maintenant, il y a la généralisation de la position de la jouissance féminine qui devient radicalement Autre. Qu’est-ce que ça vous inspire dans la suite de ce travail que vous avez fait ?

En somme, cette remarque, la généralisation de tout ce qui avait été stabilisé et tout ce qui avait servi à limiter jusque-là, devient généralisation. Alors là, ce n’est pas qu’il n’y a plus de limites, mais ce ne sont sans doute pas les mêmes limites. La généralisation même comme mouvement va à l’encontre des schématismes. On pouvait accrocher la névrose à la présence du signifiant du Nom du Père, avec la généralisation « Tout le monde est fou », on ne le peut plus.

En somme c’est un retournement comme vous dites, un temps dans la clinique, il n’y a plus de repères pour limiter la clinique dans des classes différentes.

Monique Hermant : C’est tout à fait ce que j’ai dit ; ce que ça m’inspire, c’est que tout simplement la cure analytique ne peut pas être la même. Voilà le repère dans la cure analytique, c’est la jouissance, et la percussion du signifiant sur le corps. Le symbolique ne passe pas aux oubliettes, mais presque. Le nouage se fait entre le réel et le corps, le langage dans son aspect de percussion ; et effectivement il n’y a plus le clivage névrose psychose, on n’est plus dans la même dimension.

Jean-Robert Rabanel : Sur un autre point, vous parlez des circuits en-dessous du réseau signifiant.

Monique Hermant : Oui, les circuits de jouissance. Ce n’est plus le signifié, c’est la jouissance ; donc on est avec la lettre, plus avec les mathématiques saussuriennes. 

Jean-Robert Rabanel : Alors comment vous voyez ça ? En somme, ce qui fait circulation d’après cette orientation là ; ce sont les circuits de la libido.

Monique Hermant : Je pense que cette généralisation fait un focus sur la pulsion au détriment du symbolique et de l’imaginaire, sur le corps centré sur la pulsion en laissant l’articulation signifiante un petit peu de côté.

Valentine Dechambre : Vous avez un nœud pour les trois ronds qui arrivent là.

Monique Hermant : Oui.      

Valentine Dechambre : La circulation, enfin le maniement des trois ronds RSI égaux.

Monique Hermant : C’est ça, oui mais je ne sais pas s’ils sont égaux, s’il n’y a pas une prévalence. Dans l’article en tout cas, on sent bien que J.-A. Miller s’interroge sur comment réactualiser la clinique de l’acte analytique et sur la prégnance du réel ; d’ailleurs il l’avait déjà questionné dans deux autres cours « Le réel » et « La cure analytique » quelques années auparavant. Donc là, on sent qu’il y a un aboutissement, où l’articulation on ne sait pas si c’est une équivalence ?

C’est une question, je ne sais pas, dans cette nouvelle perspective. Est-ce qu’il n’y aurait pas plutôt un focus sur le réel et sur le corps, c’est ce que j’aurais tendance à penser.

Valentine Dechambre : Lacan y répond dans le Séminaire XXIII, quand il dit que les trois ronds sont égaux. Les ronds, c’est la fin d’une clinique du conflit, il n’y a plus de rapport de domination d’un sur l’autre.

Jean-Robert Rabanel : Il faut quand même un autre rond : le sinthome.

Valentine Dechambre : Le quatrième, pour que ça tienne !  

Jean-Robert Rabanel : Je dirais bien quelque chose là. Il me semble qu’il y a la dimension du dire, pas du symptôme, la dimension du dire et c’est assez remarquable car Lacan définit la pulsion comme l’écho d’un dire dans le corps. Il ne dit pas c’est l’action d’un signifiant sur le corps, il dit d’un dire. Et de la même manière, il dit à peu près la même chose, que la sexualité est un dire.

Donc là, on a un passage par le dire qui supplée d’une certaine manière, enfin c’est une approximation tout de suite, mais qui supplée à la hiérarchisation par le signifiant et l’Autre. Le dire ne découpe pas, il est plus continuiste finalement que le symbolique. Le symbolique amène des coupures, donc des tranches. Le dire c’est beaucoup plus souple.

Voilà c’est une phrase que je vous propose, ça m’a beaucoup intéressé ce que vous avez dit sur ce point, notamment quelque chose sur le passage du possible et de l’impossible. C’est tout un travail ça chez Lacan où il cherche à définir, c’est bien évidement du réel dont il est question, comme impossible. Dans le Séminaire XVIII, il fait tout un travail sur les modales, pour faire apparaître une distinction entre le véritable impossible et ce qu’il appelle le faux impossible. Le faux impossible qui reviendrait à définir l’impossible en disant c’est le contraire du possible. On peut vous dire par exemple : « Ça c’est possible, la science me donne cette possibilité-là ». Qu’est-ce qu’on fait ? On l’applique, on ne l’applique pas ? On interdit à quelqu’un ce que la science donne comme possibilité ? Vous voulez changer de sexe c’est parfait. Changez, allez voir un chirurgien. Il peut faire ça. Et là, il faut répondre.

Alors comment est-ce qu’on répond ? On ne peut pas répondre au niveau du possible, ce n’est pas logique, puisque c’est la réponse, c’est possible. Donc allez-y puisque vous posez la question : en somme la question ne se pose pas.

C’est donc à partir de l’impossible qu’il faut trouver une réponse, et non pas à partir du possible, ni de l’interdit. Autrement dit, c’est la référence au réel, qui nous permet de circuler entre les embrouilles du possible et les embrouilles de l’interdit. C’est-à-dire entre les embrouilles où tout est possible, ou c’est interdit, il y a des choses que l’on ne fait pas. C’est ça dans l’action ; on doit, c’est extrêmement important cliniquement de se référer à l’impossible réel, le véritable impossible, c’est-à-dire l’impossible à écrire.

Valentine Dechambre : Avec ce que vous amenez, et à partir du travail de Monique Hermant qui pose la question de la clinique, c’est aussi la question de l’interprétation, comme acte, à partir de l’impossible.

Xavier Papaïs : Je souhaitais juste fournir une brève citation du philosophe Clément Rosset, qui était proche de Lacan et qui a écrit un très beau livre, qui s’appelle Le réel et son double. Il définit ainsi le réel : « Le réel est ce qui ne souffre pas de doublure identique. Le réel c’est ce qui rend impossible une doublure identique. » Cette petite formule me paraît éclairer ce véritable impossible réel.

Jean-Robert Rabanel : Merci pour cette citation, formidable.

Valentine Dechambre : Oui, superbe. Elle m’évoque cette citation de Lacan : « Faites comme moi, ne m’imitez pas. »

Jean-Robert Rabanel : Oui, c’est l’être réel.

Valentine Dechambre : La solitude, elle est là sans doute.

Xavier Papaïs : Il n’aimait pas le mimétisme Lacan, je crois qu’il l’a toujours dit, depuis ses tous premiers textes, jusqu’à la fin.

Jean-Robert Rabanel : Pourtant il s’inspirait beaucoup des travaux de Roger Caillois.

Xavier Papaïs : Oui justement. Caillois s’intéressait au mimétisme, le mimétisme animal, y compris le mimétisme naturel. C’est en termes de mimétisme que Caillois a défini l’imaginaire, je crois, dans toute son œuvre. Il me semble qu’il est bien difficile de comprendre l’imaginaire chez Lacan sans Caillois, sans la référence à Caillois.

Jean-Robert Rabanel : Oui, c’est une grande référence. Merci.

Références

Références
1 Miller J.-A., « La jouissance féminine, n’est-elle pas la jouissance comme telle ? », Quarto, n° 122, juillet 2019, p. 10-15.
2 Miller J.-A., « L’orientation lacanienne. L’Être et l’Un », [2010-11], enseignement prononcé dans le cadre du département de psychanalyse de l’université Paris VIII, inédit, publié sous le titre « L’Un tout seul », disponible sur internet.
3 Miller J.-A., « La jouissance féminine… », op. cit., p.11.
4 Lacan J., Le Séminaire, livre XX, Encore, texte établi par J.-A. Miller, Paris, Seuil, 1975, p.68.
5 Holvoet D., « La pas-toute femme dans le Cours “l’Être et l’Un” », Quarto, n° 104, mai 2013, p. 33.
6 Lacan J., Le Séminaire, livre XXIII, Le sinthome, texte établi par J.-A. Miller, Paris, Seuil, 2005.
7 Miller J.-A., « Paradigme 6 : Le non rapport », La Cause freudienne, n° 43, octobre 1999, p. 24-29.
8 Cf. Lacan J., Le Séminaire, livre XX, Encore, op. cit.
9 Miller J.-A. « L’Un tout seul », op. cit., fin de la leçon du 9 février 2011.
10 Miller J.-A. « L’Un tout seul », op. cit., leçon du 11 mai 2011.
11 Miller J.-A. « L’Un tout seul », op. cit., leçon du 18 mai 2011.
12 Miller J.-A., « La jouissance féminine… », op. cit., p. 13.
13 Miller J.-A. « L’Un tout seul », op. cit., leçon du 9 février 2011.
14 Stevens A., « Le corps marqué par la langue », texte d’orientation, NLS, Congrès 2021.
15 Laurent É, « Inconscient et événement de corps », La Cause du désir, n° 91, novembre 2015, p. 25.
16 Lacan J., Le Séminaire, livre XX, Encore, op. cit., p. 118.
17 Laurent É, « Inconscient et événement de corps », op. cit., p. 25.
18 Lacan J., Le Séminaire, livre XX, Encore, op. cit., p. 127.
19 Ibid.
20 Lacan J, Je parle aux murs, Paris, Seuil, 2011, p. 18-25-60-63-74.
21 Lacan J., « Conférence à Genève sur le symptôme », La Cause du désir, n ° 95, avril 2017, p. 13.
22 Linardou-Blanchet N., « Le corps dans tous ses états », Éditorial, Papers n°8, AMP 2014-2016.
23 Bonnaud H., « L’inconscient de l’enfant », Paris, Navarin¯Le Champ Freudien, 2013, p. 47.
24 Miller J.-A. « L’Un tout seul », op.cit., leçon du 18 mai 2011. 
25 Holvoet D., « La pas-toute femme… », op. cit., p. 33.
26 Miller J.-A., « L’Un tout seul », op. cit., leçon du 9 février 2011.
27 Miller J.-A., « La jouissance féminine… », op. cit., p. 14.
28 Miller J.-A. « Nous sommes poussés par des hasards à droite et à gauche », La Cause freudienne, n° 71, juin   2009, p. 63-71.
29 Miller J.-A., « L’Un tout seul », fin de la leçon du 9 février 2011.
30 Damase H., psychanalyste, enseignant à la Section Clinique de Clermont-Ferrand, cours théorique du 27 février 2011.
31 Lacan. J., « Joyce le symptôme », Autres écrits, Paris, Seuil, 2001.
32 Stasse P., « Outrepasser l’ontologie », Quarto, mai 2013, n° 104, p. 40.
33 Miller J.-A., « La jouissance féminine… », op. cit., p.15.
34 Miller J.-A., « L’Un tout seul », op. cit., leçon du 23 mars 2011.
35 Kusnierek M., « Le moyen de l’opération analytique », Quarto, mai 2013, n° 104, p. 41.
36 Miller J.-A. « L’Un tout seul », op.cit., leçon du 25 mai 2011.

Monique Hermant